JMB >
Je crois pas avoir laisser sous entendre ça.
Ensuite je peux y aller de ma propre expérience pour illustrer l'inverse de ce que tu rapportes. Mais pour être claire, je n'apprécie pas les extrêmes, ceux qui interdisent systématique, et ceux qui permettent à outrance.
Pour la petite histoire, un ami est actuellement en pleine dépression car il ne peut pas dormir la nuit à cause de voisin qui baisent toute la nuit en hurlant. Le problème c'est qu'ils sont dans le bâtiment voisin, qu'il a démarché les autorités, qu'il a essayé de contacter le syndic de l'autre immeuble, mais tout ça n'a rien donné. Et pour se venger ce couple fait encore plus de bruit.
Quand je vois cet ami, il est tellement à bout et il me répète à chaque fois: " Purée j'en ai marre ! Si je tombe sur eux je crois que je vais les butter, j'en peux plus." (j'ai édulcoré, y a plus d'insultes).
Bref, ça c'est pour expliquer comment des gens peuvent péter un câble et envisager de faire des choses très très regrettable. Là il l'a pas fait, mais la pulsion est présente.
Ce que je dénonce c'est l'application de la censure et de la liberté d'expression à des fins de conflit plutôt qu'à des fins constructive. Et on me fera pas croire que c'est de l'incompétence, ou des coïncidences.
Lorsqu'il s'agit de certains sujets, on censure. Mais on va donner toute tribune à d'autres sujets.
Lorsqu'on doit censurer pour des raisons de sécurité, on ne censure pas. Par contre on va censurer par tout les moyens lorsque ça dérange.
J'accuse les autorités de laisser pourrir la situation et de souhaiter que ce genre de drame se produise. Je pense même qu'elle les causes directement ou indirectement (financement, ou tout simple inaction). Dans l'exemple de mon ami, il est même tombé sur un policier qui l'a envoyé chier lorsqu'il a voulu porter plainte sous X. Il a fallu que plusieurs voisins se manifestent de subir les mêmes nuisances, et même là la situation n'a pas encore évoluer. Au passage ça dure 1 an ce manège.
Citation :
À l'avenir, il serait très apprécié que tous les coincés du cul qui s'en réfèrent à une autorité supérieure supposée omnipotente et infinie ne se dessoudent qu'entre eux puisqu'ils ne trouvent pas ça ultra grave, qu'ils laissent les athées tranquilles, ils n'ont qu'une vie, ils y tiennent.
Je connais aucun religieux dans mon entourage qui souhaite la guerre. Ils souhaitent tous une vie tranquille, avec la liberté de pratiquer leur culte sans qu'on les regarde comme des arriérés, des débiles qui croient au père noël, ou que sais je.
J'ai ma théorie, et si on suit toute mes interventions elle est simple. L'humanité se scinde en deux individus. Les "élus" et les "déchus". Et je parle pas de religion, mais d'un rang au sein des sociétés. Les élus c'est ce qu'on appel grossièrement les élites, très riches, très puissants, et les déchus, le reste. Les déchus se subdivisent en plein de sous catégories, mais ils ont tous le même point commun, les déchus sont là pour servir les élus. Donc tu as les déchus serviles, heureux ou ignorant de leur servitude. Et les déchus révolutionnaires, qui perçoivent qu'il y a un problème dans l'organisation de nos sociétés, que ça fonctionne, ou du moins pour une majorité les choses vont mal, ou pas aussi bien qu'elle le devrait.Il y a aussi les déchus "déchets", tout les miséreux qui servent d'épouvantail pour les déchus serviles, voir certains déchus révolutionnaire. Ces déchus sont massacrés, affamé, torturer, bref, l'horreur la plus inhumaine qui soit.
Vient alors la mobilisation d'un groupe de déchus, le combat ouvrier post première guerre mondiale est un exemple de mobilisation des déchus. Au départ ils sont pas nombreux, mais l'accès au savoir, à l'érudition fait sortir les déchus de l'ignorance, mais souvent c'est trop dure d'affronter la réalité, et parfois la servitude est trop douce (les déchus avec des places confortable sont les meilleurs allié des élus). A force de militer, le nombre grandit, et les revendications se font pesante pour les élites. Il y a alors la solution de la guerre, engendrer le conflit par la tromperie, c'est une spécialité des élites. Tout leur pouvoir repose sur ça, faire grossir la discore là ou elle est.
Juste avant on parlait bien d'humanisme et j'ai justement évoquer ce point en disant que l'humanité n'était pas acquise. Les déchus peuvent être déshumanisé par les élus pour servir leur dessein à leur guise. L'universalisme de l'humanisme ne touche que l'humain, et ceux qui atteste de l'humanité sont les élites qui ont établis l'humanisme. Pour disposer de ses ennemies rien de plus pratiquer que de les déshumaniser, on peut les tuer, le torturer, etc (faut voir le cas de l'Iraq pour bien comprendre l'ampleur).
Si tu comprends toute cette théories, tu comprends alors pourquoi dès que je sens qu'un événement va nous mener à la discorde je m'offusque, et je m'en fiche de devenir indécent. De toute manière qu'est ce que ça va changer, on va finir par tous se massacrer aveugler par des idéaux qui n'ont jamais vraiment exister. Dieu, la liberté, mon cul sur la commode, au final, on va même plus savoir pourquoi on se fracassait le crâne, et c'est ce qui est arrivé durant la première guerre mondiale. Ouvrier contre ouvrier, pendant que les élites faisaient tourner leur usines d'arme à plein régime, jamais l'économie n'a été aussi florissante pour les vendeurs d'armes.
Tout ça c'est ma théorie, c'est peut être une fiction. Pourtant ça explique pas mal de chose, et surtout le fait que dans nos façons d'expliquer les choses on s'attarde toujours sur l'explication des symptômes sans jamais pointer la cause de ces symptômes (on peut pas expliquer une chose qu'on ne pointe pas)
Donc non, je me réjouis pas de la mort de gens, tout aussi bien celle des gens de Charlie hebdo que des crétins manipulés qui ont commis ce gaspillage, et encore moins lorsque toute cette merde peut produire encore plus de mort. Par contre comment peut-on se réjouir de la mort de terroristes alors qu'on se targue d'être meilleur avec nos convictions sans tomber dans ma théorie sur les élus et les déchus? (et là c'est une réjouissance institutionnalisé, permise, encourager, et avec une tape sur le dos)